La Troupe

Le Lieutenant Duvauchel (vu par Tassin)

DUVAUCHEL OU L’ASCENSION D’UN LIEUTENANT

ORIGINES :

Avant tous commentaires et critiques, ou même une quelconque réflexion déplacée, il est je crois nécessaire de se rappeler le lieu où notre bon compagnon Duvauchel a grandi : l’EURE… !
Oui, comme on dit dans notre belle région lorsqu’on en croise un dans son véhicule qui roule au colza, « un enc… de 27 ».
J’entends déjà certains dire : « ah mais je comprends mieux pourquoi il fait subir de tels outrages aux vaches sur Brécourt !! »….et vous avez raison.

ECOLES MILITAIRES FREQUENTEES :

Aucune. Il s’est fait tout seul.
Prétextant de violents maux de tête à la vue d’un uniforme (sûrement un lourd passé inavouable qui reste encore obscur aux yeux de ses compagnons) , il refusa longtemps de défendre son pays l’arme au poing.
Son « capitalisme de gauche », selon ses propres dires, le poussa vers des études de sociologie dans le but avoué de prendre un malin plaisir à virer des employées d’une quelconque entreprise dont il serait le chef du personnel.
Il n’a jamais caché l’identité de son idole…..

RECRUTEMENT :

Rien ne le prédestinait à devenir l’un des acteurs majeurs de la fameuse compagnie, la seule capable de rendre jalouse l’Agence tourisque, la 7ème !!!!
Il tomba dans le piège du recrutement un beau matin, chez le chef Chaudard, dit aussi « le gars qu’assure en américano », mais ça c’est une autre histoire….

Dès lors sa progression fut fulgurante ; il se déplaça sur le terrain telle une biche toute guillerette, ses cheveux blonds au vent, insouciant, se croyant encore sûrement dans ses champs paumés de par chez lui.
Ce qui lui permis quand même de développer un corps si parfait...

... qu’il put au passage attraper une petite portugaise vendeuse de sandwiches au coin de sa rue.
Il était si heureux qu’il lui arriva même une fois de tuer un ennemi…à ce qu’on dit.

C’est ainsi que le Lieutenant Duvauchel devint l’un des principaux membres de la 7ème compagnie et que depuis, tous ses compagnons de guerre lui crient encore tous en cœur : « cours à la FNAC bordel !!!!! »

Le Chef Chaudard (vu par Duvauchel)

Chef à la vie comme à la guerre, ce fonctionnaire de carrière n'hésite pas à faire du rendement dès que le combat l'appelle.
Maître dans l'art de la tenaille, n'est pas né l'adversaire qui le mettra à terre.
A moins que:" C'est pas normal ça, y'a de la triche!!!" (sic)

Pithivier (vu par Chaudard)

L'âme du téléphoniste Pithivier est née dans le corps du jeune Tonio, alias Tonino, alias Tino, alias 'eul 'Toine 'eud Bolbec
lorsque celui-ci avait environ dans les 3 ans.

C'est en effet à cet âge approximatif que Tonio s'initia à des pratiques rituelles dans le comté bolbequois telles que rouler sur des châtons avec un tracteur
ou profiter d'une partie de chasse pour tirer dans le cul de ses partenaires. De tels hobbies ne pouvaient que le conduire imanquablement
vers un destin de soldat magnifié par son entrée dans la 7ème Compagnie, phare lumineux de la tradition militaire française.

Depuis lors, dès que son activité parallèle de fournisseur médicamenteux (dans laquelle il s'est tout autant imposé comme un collaborateur d'excellence) lui laisse quelque liberté,
le Jean-Claude Convenant du commerce pharmaceutique s'adonne, avec cette réussite qui lui colle à la peau, au combat, de préférence contre le bolchevique,
et de préférence de loin avec sa grosse lunette de visée; il est vrai que le seul défaut connu dans cette cuirasse d'invincibilité est une très légère faiblesse de son acuité visuelle
qui lui a fait un jour bouleverser la carte "Brécourt" en transformant un joli pré à vaches... en cimetière à vaches, lors d'un entraînement solitaire.

Il reste un magnifique partenaire, tant amoureux que militaire, qui sait ponctuer ses rares défaites avec fair-play, par de judicieux commentaires fort-à-propos tels que "enculé !"
ou encore "oh putain eul'bââtâârd !", précieuses sources d'informations tactiques pour ses frères de combat...

Tassin (vu par Pithivier)